Ce n'est pas vraiment dans la magie :s mais bon elle me fasine bocou ^^
ATTENTION, vous trouverez ci dessous la description de mutilation, et la lecture de ce post est donc déconseiller au âmes sensibles
Dans la misère et la saleté des rues de Londres, en 1888, un assassin particulièrement cruel s'en prend aux prostituées du quartier de Whitechapel. En 2 mois et 8 jours, et avec "seulement" 5 victimes officielles, Jack l'Éventreur est devenu le symbole de la terreur et le père de tous les serials killers modernes
Les faits connus
Il est difficile de connaître le nombre exact de victimes de Jack l'Éventreur. 5 seulement lui seront officiellement attribuées. Pourtant d'autres prostituées seront tuées avant ou après la série qui le rendra tristement célèbre.
Lundi de Pâques, 03 avril 1888. Meurtre d'une prostituée, Emma Elizabeth Smith, à Osborn Street, Whitechapel. Les journaux n'en parlent pas.
Mardi 7 août 1888. Assassinat de Martha Tabram, prostituée.
3 h, le 6 août. Martha Trabham fait la connaissance de Mary Ann Connelly, dite Pearly Poll. Elles s'enivrent.
23 h 45, le 6 août. Martha et Mary Ann se séparent, chacune au bras d'un soldat. Martha se dirige avec un caporal vers le Georges Yard Building, dans Commercial Street.
2 h du matin. L'agent Barrett, de la police métropolitaine, Division H, matricule 226, rencontre un soldat d'environ 26 ans et de 1 m 80, le teint pâle et une petite moustache châtain foncé en guidon de vélo. Il déclare attendre "son pote".
2 h du matin. M et Mme Mahoney passent devant le palier où sera trouvé le corps, sans rien remarquer.
3 h 30 du matin. Albert Crow, chauffeur de fiacre aperçoit un corps mais pense à un ivrogne qui dort là.
3 h 40 du matin. Georges Cross, fort des halles se rend à son travail. Il aperçoit dans la ruelle ce qu'il prend pour un ballot de linge.
4 h 50 du matin. Le corps est découvert par John S Reeves, employé au port. Martha Trabam, petite, obèse et laide, a été assassinée de 39 coups de couteau.
Les meurtres précédents peuvent être le fait de règlements de comptes ou de punitions d'un souteneur envers une fille peu coopérative. Mais désormais, ce jour-là, une rumeur se répandra. Un monstre rôde dans Whitechapel.
Vendredi 31 août 1888. Meurtre de Mary Ann Nichols (dite Polly), 42 ans, prostituée, à Buck's Row.
2 h 30 du matin. Nelly Holland croise Mary Ann Nichols au coin de Osborn Street et de Whitechapel Road. Celle-ci est ivre et titube mais refuse de suivre Nelly.
3 h 45 du matin. Charles Cross, chauffeur de Tramway, découvre le corps de Mary Ann Nichols. Il est rejoint par son collègue Robert Paul. Les deux hommes alertent un policier, G. Mizen, de la 55ème division H. Un autre policier, John Neil, est déjà sur les lieux.
Mary Ann Nichols mesure moins de 1 m 60, est grassouillette, visage charnu (mais il lui manque 5 dents) et banal, a les yeux marrons et cheveux châtains grisonnants. Sa tête a été tranchée en deux endroits. Elle porte une entaille irrégulière sur le côté gauche du corps et trois ou quatre plaies semblable sur l'abdomen. Des coups de couteau ont été donnés sur les parties intimes. La police pense tout d'abord à un gang rackettant les prostituées.
Samedi 8 septembre 1888. Meurtre de Annie Chapman, dite Dark Annie (Annie la Sombre), 47 ans, prostituée, au 29 Hanbury Street, Spitalfields.
2 h du matin. Annie Chapman n'a pas d'argent pour payer son lit dans l'asile de nuit de Dorset Street. Ivre, elle sort se prostituer. Le veilleur de nuit, John Donovan est le dernier à la voir vivante.
4 h 45 du matin. John Richardson, 37 ans, porteur au marché de Stipalfields passe devant la maison de sa mère, au 29 Hanbury Street pour vérifier les serrures. Il se rend dans la cour, derrière la maison, où il reste environ 5 minutes mais ne remarque rien de particulier.
5 h 25 du matin. Albert Cadosh, au 25 Hanbury Street (sa maison est séparée du 29 par une clôture de bois d'environ 1,50 m de haut) entend une voix dire "Non" de l'autre côté de la palissade, suivi d'un choc contre la clôture. Il n'y prête pas attention.
5 h 30 du matin. Elisabeth Long se rend au marché de Spitafields et remarque un homme et une femme (au cours de l'interrogatoire, elle affirmera qu'il s'agissait de Annie Chapman) qui discutent bruyamment mais paraissent en bon termes. Elle entend juste l'homme demander : D'accord ? et la femme répondre Oui.
5 h 55 du matin. John Davies, porteur au marché de Stipalfields découvre le corps dans la cour, entre la maison et la clôture. La tête est presque détachée du corps, l'abdomen ouvert et les intestins retirés ainsi qu'un morceau de peau du ventre.
Mardi 11 septembre 1888. Un bras de femme est découvert dans les fondations de New Scotland Yard.
Jeudi 27 septembre 1888. M POLSON, Chef de l'Agence Centrale de Nouvelles, reçoit une lettre écrite le 25 septembre. Elle est la première d'une longue série signée Jack l'Éventreur (Jack the Ripper).
Samedi 30 septembre 1888. Meurtres de Elisabeth Stride, dite Long Liz (La grande Liz), 45 ans, prostituée, au 40 Berner Street, St Georges-in-the-East et de Catherine Eddows, 43 ans, prostituée, à Aldgate, Mitre square.
22 h (ou 23 h) le 29 septembre. Elizabeth Stride quitte le meublé de Mme Tanner, au 32 Flower and Dean Street, après avoir demandé à son amie Catherine Lane de lui garder un morceau de velours.
23 h 45, le 29 septembre. Elizabeth Stride est aperçue en compagnie d'un homme dans Berner Street par William Marshall. Celui-ci entend l'homme dire : Tu dis n'importe quoi, sauf tes prières. puis Elizabeth rire. Ni l'un ni l'autre ne parait ivre.
0 h 35. L'agent de police William Smith, de la Division 452 H, aperçoit aussi Elizabeth Stride en compagnie d'un homme. Celui-ci, environ 28 ans et rasé de près tient un paquet enveloppé dans du papier journal. La femme porte une fleur sur son manteau.
1 h du matin. Louis Diemschutz, marchand de quatre-saisons, découvre le corps d'Elizabeth Stride. Elle a la gorge tranchée et du sang s'en échappe encore. Louis Diemschutz a probablement interrompu Jack l'Éventreur dans son action.
Toutefois, il se pourrait aussi bien qu'Elisabteh Stride ne soit qu'une victime d'un simple meurtre, malgré tout attribuer à Jack l'Eventreur.
21 h, le 29 septembre. Catherine Eddows est enfermée pour ivresse sur la voix publique.
1 h du matin. Catherine Eddows est libérée par l'agent Georges Hutt. Elle lui donne un faux nom, Mary Ann Kelly.
1 h 30 du matin. Joseph Lawende, Joseph Levy, Harry Harris et Joseph Lewis aperçoivent Catherine Eddows en compagnie d'un homme plus grand qu'elle de quelques centimètres. Ils paraissent discuter calmement.
1 h 44 du matin. Edward Watkins, agent de police, découvre le corps de Catherine Eddows, égorgée. Très maigre, elle a le ventre ouvert des parties génitales jusqu'au sternum. Les intestins ont été jetés par dessus son épaule droite. Le visage est défiguré. A l'autopsie, le lobe de l'oreille gauche tombera sur ses vêtements. Le rein gauche et la moitié de l'utérus ont disparu.
Vendredi 9 novembre 1888. Meurtre de Mary Jane Kelly, 25 ans, prostituée, chez elle, au 13 Miller's Court (le 13 correspondant à une chambre et non un numéro de rue), 26 Dorset Street Spitalfields.
Minuit. Mary Ann Cox, prostituée et voisine de Mary Jane Kelly la voit rentrer chez elle en compagnie d'un homme petit, corpulent au teint marbré, avec une épaisse moustache rousse. Mary Jane déclare : Je vais chanter une chanson. Pendant plus d'une heure, elle chantera "Sweet Violets", une mélodie irlandaise.
1 h 30 du matin. Elisabeth Prater, au numéro 20, situé au dessus du 13, remarque une faible lueur dans la chambre de la jeune femme, à travers la séparation.
3 h du matin. Mary Ann Cox rentre se coucher. Elle ne parvient pas à dormir et reste éveillée toute la nuit. 4 h du matin. Elisabeth Prater est réveillée par son chaton. Elle entend faiblement une voix crier Au meurtre ! N'entendant plus rien, elle se rendort. Il n'y a plus de lumière dans la chambre de Mary Jane Kelly.
11 h du matin. Thomas Bowyer, envoyé par son patron, John MCCarthy, pour percevoir le loyer (2 livres) que Mary Jane Kelly n'a pas payé depuis 15 jours frappe à sa porte. Il n'obtient aucune réponse et la porte est fermée. Le carreau de la fenêtre est cassé. Il tire les rideaux et découvre le corps de Mary Jane Kelly. Le cadavre est tellement mutilé qu'il parait être passé sous un train.
Le nez et les oreilles ont été tranchés et il ne reste aucun trait reconnaissable sur le visage (à part ses cheveux). Le meurtrier a lacéré, éventré et entaillé le corps, totalement ouvert. Tous les organes (sauf le cerveau) ont été retirés et les parties génitales réduites en bouillie. Les seins ont été coupés et disposés à côté du foie, près du lit. Les viscères sont empilés sur la table de chevet. Le bras gauche porte des entailles et le fémur est à l'air. Les médecins chargés de l'autopsie pensent que Jack l'Eventreur a voulu démembrer sa victime avant de renoncer.
Officiellement, Mary Jane Kelly est la dernière victime de Jack l'Éventreur.
Mardi 16 octobre 1888. Réception d'une des plus fameuses lettres attribuées à Jack l'Eventreur : From Hell (venant de l'enfer).
Jeudi 20 décembre 1888. Rose Mylett est assassinée à Clarke's Yard, High Street. La police est submergée de lettres de dénonciations dont plusieurs du probable meurtrier.
Vendredi 17 juillet 1889. Alice MacKenzie est découverte égorgée et mutilée à Castle Alley, Whitechapel.
Juin 1889. Elisabeth Jackson , découverte décapitée dans la Tamise.
Vendredi 13 février 1891. Frances Coles est trouvée agonisante, toujours à Whitechapel, sous le pont du chemin de fer, à Swallow Gardens.
Plus d'un siècle après les événements, le mystère de l'assassin des femmes de Whitechapel reste entier. Jack l'Éventreur est définitivement entré dans la légende noire...
Ci dessous, la liste de certain suspect potentiel
Georges Chapman. De son vrai nom Severin Klosowski (1865 - 1903), il naît en Pologne à Nagornak. Il étudie la chirurgie de 1880 à 1885 et devient chirurgien en 1887.
En juin 1887 il part en Angleterre pour tenter sa chance. Il sera coiffeur et se mettra à son compte. En 1890, il prend une boutique à l'angle de la grande rue de Whitechapel et de George Yard.
En 1889 il épouse Lucy Baderski, dont il a deux enfants. Ils migrent dans le New Jersey mais sa femme le quitte en février 1891.
Klosowski rentre en Angleterre à la fin du printemps 1891 et cohabite avec une femme du nom d'Annie Chapman (aucun lien avec la victime du même nom), dont il adopte le patronyme. Il se fait alors appeler George Chapman.
Entre 1895 et 1901, il empoisonne trois femmes avec qui il a vécu. Il est arrêté et pendu.
Il sera soupçonné d'avoir été Jack l'Eventreur mais Klosowski ne travaillera pas à White Hart avant 1890, ce qui apparemment l'innocente. Et il faut aussi lui reconnaître une certaine ressemblance avec le Dr Pedachenko, autre suspect. Mais s'il n'était pas Jack l'Eventreur, il n'en demeure pas moins que c'était un apprenti Landru.
Joseph Merrick. 21 avril 1864-avril 1890. (Plus connu sous le nom d'Elephant Man). Monstrueux et difforme (il est atteint de neurofibromatose ou maladie de Hausen), il fut rapidement assimilé à l'assassin de prostituées. Pourtant, l'acte de tuer nécessitait une grande rapidité que Joseph Merrick ne pouvait avoir. En effet, sa tête était si lourde (plus de 70 cm de circonférence) qu'il ne pouvait pas faire de geste brusques, pouvant se briser le cou à chaque instant. De plus, il ne pouvait marcher que lentement, appuyé sur une canne.
Neil Cream. 18xx - 1892. Adorant la publicité, médecin légèrement paranoïaque, il est exécuté pour avoir empoisonné quatre prostituées à Lambeth (selon ses dires). Au dernier moment, il confie au bourreau, un dénommé Billington : "Je suis Jack...", mais la trappe s'ouvre avant qu'il ne finisse sa phrase.
Il a l'habitude d'écrire d'innombrables lettres à la police, sous diverses identités, allant même jusqu'à offrir 300.000 livres de récompense pour sa propre capture (ou plutôt celle de Jack l'Eventreur). Pendant son procès, en juin 1892, le coroner Braxston Hicks reçoit une étrange missive qu'il lit à l'audience : "Dr Neill est aussi innocent que vous l'êtes... si j'étais vous, je relâcherais immédiatement, où vous pourriez avoir des ennuis. Signé Juan Pollen, alias Jack l'Eventreur. Attention, ceci est mon unique avertissement." La lettre ressemble beaucoup à celle que Cream adressera habituellement la police mais, sous étroite surveillance à la prison de Holloway, il lui aurait été, semble-t-il, matériellement impossible d'envoyer des messages vers le monde extérieur.
Et il ne saurait être coupable puisque, au moment des meurtres, il est incarcéré à la prison de Joliet, Illinois, pour l'assassinat d'un certain Stott.
Montague John Druitt. 15 août 1857 - décembre 1888. Né à Wimborne, dans le Dorset. Il obtient son diplôme d'avocat en 1880 et commençe à enseigner à Blackheath, en 1881. Amateur de cricket, il est réputé pour sa force dans les armes et au poing (dans un tournoi de cricket à Winchester, en 1875, il lance la balle à 92 yards - près de 82 mètres).
Considéré par beaucoup comme un suspect potentiel, très peu de choses assurent sa culpabilité.
Sir William Gull. Médecin personnel de la Reine .
Walter Richard Sickert. En 1888, il a 28 ans et est marié à une femme de 12 ans son aînée. Il sera considéré comme l'un des plus grands peintres anglais de la fin du 19ème siècle.
A l'âge de 5 ans, il subit trois opérations du pénis. On en ignore la nature exacte mais il semblerait qu'il ne puisse pas avoir de relations sexuelles normales (voire pas du tout), bien qu'on lui impute un enfant avec une poissonnière de Dieppe, ce qu'il réfutera toujours.
Il est imprévisible, marchant parfois toute la nuit, se levant de table sans donner d'explications, et rôdant dans le quartier de Whitechapel, où il possède plusieurs ateliers.
Il est certain à 99,9 % (grâce au travail de Patricia Cornwell, romancière) qu'il est l'auteur de nombreuses lettres à la police et aux journaux, dont celle à M Polson (qui donnera à l'assassin son nom de Jack l'Éventreur). Pourtant, s'il est un suspect de choix, il ne subsiste aucune preuve affirmant qu'il était aussi le tueur de Whitechapel*.
Il fera de nombreuses références à Jack l'Éventreur dans ses oeuvres et l'on pense qu'il s'est rendu sur les lieux des crimes pour faire des esquisses.
* Une lettre, envoyée à M Polson, et contenant (d'après son auteur, presque certainement Sickert) un rein de Catherine Eddows a été conservé jusque dans les années 1950 avant d'être jeté car en mauvais état de conservation. L'ADN ne sera malheureusement découvert que quelques 5 ans plus tard. Si le rein était bien celui de Catherine Eddows, la culpabilité de Sickert aurait pu être établie. En l'absence de cette analyse, il doit surtout être considéré comme l'auteur de canulars et de farces de mauvais goût.
Sujet: Jack l'éventreur ^^ 
Mer 6 Juin - 9:58
